La qualité, un défi majeur et une chance pour l’Ecole

La démocratisation de l’enseignement supérieur, instaurée au lendemain du recouvrement de l’indépendance, a permis à des millions d’Algériens d’accéder à l’Université. Alors qu’on ne comptait que quelque 2 500 étudiants en 1963, on recense aujourd’hui près de 1 500 000 étudiants répartis sur une centaine d’établissements.

Le pays peut, à juste titre, s’enorgueillir d’avoir gagné la bataille des infrastructures qui permet de garantir à tous l’accès à l’Université, en fonction du mérite. Aujourd’hui, le secteur fait face à un nouveau défi, tout aussi crucial : garantir la qualité de la formation dispensée pour faire des diplômés des acteurs efficaces du développement socio-économique du pays.

Dans ce sens,  la tutelle s’applique à doter le système national d'enseignement supérieur et de recherche scientifique d'une politique qualité qui vise à améliorer la gouvernance des établissements et la qualité de leur enseignement et leur recherche. C'est dans cette perspective qu'il y a eu, entre autres, la création, en 2010, de deux importants organes : le Comité National d'Evaluation (Cné) et la Commission d'Implémentation de l'Assurance Qualité dans l'Enseignement Supérieur (CIAQES).

La CIAQES a joué un rôle déterminant dans la vulgarisation des concepts de Qualité et d’Assurance Qualité et dans la formation des chevilles ouvrières de la qualité dans les établissements, à savoir les Responsables Assurance Qualité (RAQ). Elle a également chapeauté l’élaboration du 1er référentiel national avec le précieux concours des RAQ. 

L’Ecole s’est engagée avec détermination dans la mise en œuvre du référentiel qualité qui, in fine, va conduire à la construction d’un ambitieux projet d’établissement. Ce travail est mené avec l’appui décisif de la Cellule Assurance Qualité de l’établissement qui fait preuve d’un dévouement exemplaire.